VIE FANTOME
Exilé de la vie des Hommes,
J’aimerai tant pouvoir être vu,
Pour oublier cette vie Fantôme,
Et l’indifférence qui me tue,
J’aimerai tant pouvoir y croire,
Mais je suis l’Ombre de la rue,
En quête d’un bonheur illusoire,
Et d’une éternelle main tendu.
Mais…
Je m’allonge sur mon trottoir,
Je n’ai plus la force d’avancer,
J’ai vraiment perdu tout espoir,
Le mépris des Hommes m’a fatigué,
Mais c’est la même chose tous les soirs,
Quand je recherche la clarté,
Dans vos Cœurs il fait bien noir,
Et les clochards n’ont pas accès.
Je me relève chaque matin,
En recherchant l’envie de vivre,
Mais la réalité n’est jamais loin,
Il me faut plutôt pouvoir survivre.
Je voudrai juste un bout de pain,
Et quelques uns de vos sourires,
Pour retrouver le bon chemin,
Et reconstruire mon avenir.
Mais…
Je me rassois sur mon trottoir,
Je ne peux plus vraiment lutter
Il n’y plus beaucoup d’espoir,
Le mépris des Hommes est bien ancré.
Il est maintenant vraiment trop tard,
Pour retrouver de la clarté,
Dans vos Cœurs tout est bien noir,
Et les clochards n’ont pas accès.
Mais ce matin tout a changé,
En ouvrant mes grands yeux noirs,
Couché dans un lit douillet,
J’étais sortit de mon cauchemard.
J’avais ouvert grand mes volets,
Et j’ai vu comme par hasard,
Le visage de cet exilé,
Qui ne semblait plus vouloir y croire.
Mais…
Je suis allé sur son trottoir,
Et l’ai aidé à se lever,
Il avait retrouvé espoir,
Et il s’est mis à avancer.
Je l’ai invité chez moi ce soir,
Pour un repas à mes cotés,
Dans mon Cœur, il fait plus noir,
Et cet Ami m’a pardonné.
Je suis allé sur son trottoir,
Et l’ai aidé à se lever,
Il avait retrouvé espoir,
Et il s’est mis à avancer.
Je l’ai invité chez moi ce soir,
Pour un repas à mes cotés,
Dans mon Cœur, il fait plus noir,
Et cet Ami m’a pardonné.
Frank Savannah |